On a vu les Racer 500 apparaître à la fin d’une période d’austérité, c’est-à-dire quand les coupons de rationnement existaient encore ou venaient juste de disparaître. | ||||
Mais l’envie d’oublier les années de souffrance et surtout celle de revivre, ont poussé des individus à construire des cyclecars (aux points de vue poids et taille) qui étaient animés par des moteurs de motocyclettes afin de courir sur des circuits permanents ou non ou des pistes de vélodromes, voire en course de côte.En un mot, faire comme avant avec les moyens (résiduels ?) du moment et à l’économie (du moins au début). Les grandes voitures de course avaient disparu ou étaient devenues financièrement inaccessibles.
C’est en Grande-Bretagne que les « formules 500 cc » ont très vite dû satisfaire à des conditions techniques (« regulation » ; on dirait aujourd’hui des normes) très strictes résumées ci-dessous d’après IOTA Highlights (1947-1953), édité par Transport book :
Rien ne semble avoir été indiqué pour le châssis et la suspension permettant ainsi aux ingénieurs et constructeurs de choisir parmi les pièces automobiles existantes (Fiat Topolino, Simca 5 en particulier) ou d’innover en proposant des pièces ingénieuses de leur conception. Ces constructions ont fait l’objet d’études d’ingénierie le plus souvent très poussées et ainsi a-t-on vu à la suite de l’étude de l’aérodynamique et de la répartition des masses le passage du moteur en position arrière sub-centrale. |